HISTOIRE DE NOS CLOCHERS

La chapelle SAINT WENDELIN


Située à la sortie du village en direction d’Altkirch et citée depuis le début du 15ème siècle, elle était jadis un lieu de pèlerinage réputé dans tout le sud de l’Alsace. Dès le 16ème siècle on y parle d’une confrérie de St Wendelin (St patron des bergers et des vétérinaires). En 1660, la Chapelle contenait trois autels, deux dédiés à St Wendelin et un à la Vierge. Le 1er octobre 1687, Gaspart Schnorff, suffragant de Bâle consacra la chapelle et ses trois autels. En 1772, l’ermite Ignace Hoog d’Obernai, qui habitait près de la chapelle, fit transférer les reliques de St Théodore, invoqué contre les maux de dents, de l’église vers la chapelle, où elles furent déposées sous la table de l'autel. Cet ermitage exista jusqu’en 1914, ; le « Kappele-sepp » y habitait avec sa sœur, et l’ermitage était entouré d’un beau jardin dont les roses était admirées par les visiteurs de la chapelle. En 1788, la chapelle renfermait les autels de la Vierge, de St Wendelin et de St Théodore. Avant 1789, un chapelain desservait la chapelle ; parmi eux en 1720, Louis Cosmann de Chavannes. Il touchait 400 livres par an. L’abbaye de Masevaux avait les droits de collation sur la chapelle. En 1821, les recettes du lundi de Pentecôte se montaient à plus de 300 francs. On donnait également du beurre, des pigeons, du jambon, des pourceaux, de l’huile, des cierges à la chapelle. Ces offrandes étaient ensuite vendues. Cela permettait de la restaurer très souvent. L’affluence des pélerins était très grande le 20 octobre, jour de la St Wendelin et le lundi de Pentecôte. Le calvaire à proximité de l’édifice a survécu aux deux guerres. De style baroque il a été érigé en 1783.
Moins de chance pour la chapelle qui a été détruite pendant la première guerre mondiale, ainsi que les trois splendides autels baroques. Des fragments de statues du Mont des Oliviers, se trouvant jadis près de la chapelle, ont été transférés à la chapelle de la Pieta à l’église Saints Pierre et Paul. Aujourd’hui, la chapelle voit célébrer plusieurs messes dominicales au cours de l’année, l’absence d’un système de chauffage empêche toute célébration à la mauvaise saison.


L’église SAINTS PIERRE ET PAUL


Edifiée pour la première fois vers la fin du 14ème siècle, elle fut détruite en 1468 par les Suisses. Reconstruite dès 1469, elle est placée sous le patronage de l’abbaye de Masevaux. En 1768, le vicaire Thiébaut Holweger obtient pour son église les reliques des saints Pierre et Paul, et en 1770, un morceau de la croix du Christ. Les textes rapportent qu’en 1840, l’édifice fut rénové et agrandi. En 1877, le feu endommage la toiture de l’église.
La première guerre et ses bombardements auront une fois de plus raison du sanctuaire. La première pierre est posée le 13 décembre 1925 pour sa recontruction dans les formes actuelles, les travaux s’achèvent en 1928, le 21 juillet les cinq nouvelles cloches sont baptisées. Ells ont été fondues par les établissements Caussard de Colmar et pèsent au total 4888 kg.
Une seule restauration intérieure a eu lieu depuis sa construction.
Elle fut endommagée le 14 juillet 1967 par la foudre qui ouvrit le toit comme un couvercle que l’on soulève. Le 10 novembre 1970 le vent arracha la lourde croix du faîte du clocher qui s’abattit dans la rue après avoir sérieusement endommagé la toiture.

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